Depuis que le roi Juan-Carlos s’est exprimé devant le congrès en 1976, l’Espagne a bien changé. Nous sommes devenus une démocratie prospère dont le taux de croissance est supérieur à celui des autres pays européens. Nous sommes désormais la huitième économie mondiale.
Cette année, nous avons travaillé au bien de l’Europe, mais aussi des relations transatlantiques. Je pense définitivement que l’Europe ne doit pas devenir un contrepoids des États-Unis car nous partageons les mêmes principes et les mêmes valeurs. La liberté est ce qui définit le mieux le lien entre l’Amérique et l’Europe. C’est grâce à elle que nos régions sont les plus prospères et riches du monde. Cette prospérité peut encore être développé en renforçant nos liens commerciaux et j’ai proposé la création d’une initiative économique et financière entre l’Europe et les États-Unis vers 2015.
Le monde entier a été brutalement attaqué le 11 septembre 2001. L’Espagne connaît bien le terrorisme, c’est pourquoi nous admirons la réaction du peuple américain. Les États-Unis et l’Espagne ont pris des mesures pour que la Commission contre-terroriste de l’ONU joue un rôle fort et effectif dans cette bataille. La liste des organisations terroristes fournies par ce comité sera la première étape. L’Irak est aujourd’hui la ligne de front de la guerre au terrorisme et nous ne laisserons pas les terroristes empêcher la population d’Irak de connaître un meilleur futur.
L’action commune des États-Unis et de l’Espagne s’illustre également en Amérique latine où nos deux pays sont les plus gros investisseurs étrangers. L’Espagne est un pont entre l’Europe et ce continent. Les relations transatlantiques ne seront complètes que lorsqu’elles engloberont la totalité du continent.
« Spain’s goals », par José-Maria Aznar, Washington Times, 4 février 2004.
Restez en contact
Suivez-nous sur les réseaux sociaux
Subscribe to weekly newsletter