Les États-Unis et quatre autres nations se retrouveront bientôt à Pékin pour discuter avec la Corée du Nord stalinienne afin de tenter d’éliminer le danger que représente son arsenal nucléaire qu’il pourrait vendre. Les dernières négociations n’ont rien données et celles-ci ne sont pas plus prometteuses. Un accord, identique à celui signé par Clinton, n’aboutirait pas plus que le premier car nous savons aujourd’hui que peu de temps après l’avoir signé Pyongyang avait relancé son programme d’enrichissement de l’uranium en bénéficiant de la même filière sino-pakistanaise qui a alimenté l’Iran et la Libye.
Aujourd’hui la Corée du Nord peut menacer aussi bien ses voisins que les États-Unis avec son arsenal. Elle peut fournir des armes nucléaires à tous les États voyous ou les groupes terroristes qui pourront en payer le prix. En outre, signer un accord confèrerait une légitimité au régime le plus abject au monde, un régime qui, selon la BBC, gaze ses opposants dans des goulags et qui a laissé mourir de faim deux millions de ses concitoyens en détournant la nourriture qui leur était destiné.
Ronald Reagan avait démontré avec l’URSS qu’il y avait d’autres méthodes que le dialogue pour détruire les régimes répressifs. Il faut surtout dire la vérité sur ces régimes et refuser tout compromis avec eux. Reagan avait refusé les mesures d’apaisement de Gorbatchev à Reykjavic et George W. Bush doit refuser tout accord avec la Corée du Nord car cela pourrait permettre le maintien de ce régime.
« Reykjavic II », par Frank J. Gaffney Jr., Washington Times, 17 février 2004.
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