« La bonne barrière - 2004 »

La barrière construite entre Israël et l’Autorité palestinienne a un impact sur les relations avec les Palestiniens et avec toute la communauté internationale. Elle est construite pour les mêmes motifs que celle qui nous sépare du Liban.
Ariel Sharon n’en voulait pas, mais elle lui est désormais liée. Elle forme une séparation qui inclut le maximum de colonies juives et exclut le maximum de résidents palestiniens. Les Israéliens veulent une barrière, mais ils ne voulaient pas de celle-là. En effet, elle trace une nouvelle frontière avec les Palestiniens et suscite tant de résistance. Le tracé devra certainement être modifié car il inclut des dizaines de milliers de Palestiniens.
Actuellement, cette barrière ne satisfait personne, ni les colons, ni la gauche israélienne, ni les Palestiniens désirant un accord, ni les terroristes palestiniens, ni les États-Unis, ni l’Union européenne. Par le passé, les barrières à nos frontières ont eu de bons résultats en matière de sécurité et il faut que celle-ci, qu’elle soit permanente ou non, en ait également. Il faut donc ajuster son tracé aux questions de sécurité et aux besoins de la population. Si nous y parvenons, elle peut être la base d’un accord israélo-palestinien.