La Guerre froide a pris fin parce que Ronald Reagan était président des États-Unis. Après la chute du communisme soviétique, beaucoup ont cru que l’Amérique n’aurait plus jamais à faire face à un tel adversaire, mais aujourd’hui, nous avons un nouvel adversaire qui requiert les mêmes qualités que celles de Ronald Reagan pour le combattre. Il faut également soutenir ceux qui, dans le monde, se battent pour la liberté, la justice et la démocratie.
Le 11 septembre a ouvert une nouvelle ère et nous a fait prendre conscience que les terroristes pouvaient représenter un plus grand danger encore s’ils acquièrent des armes de destruction massive. S’ils en avaient, ils n’hésiteraient pas un instant pour s’en servir et nous devons donc tout faire pour en protéger notre population. Trop longtemps, nous avons considéré le terrorisme comme le fait de criminels isolés et nous n’avons pas compris les signes que représentait la multiplication des attentats contre nous jusqu’à celui du 11 septembre.
Depuis, nous avons changé de stratégie. Nous avons renforcé notre sécurité intérieure et nous sommes passés à l’offensive. Nous avons fait subir de grandes pertes aux terroristes grâce à de meilleures informations et nous avons mis sur pied une politique de lutte contre la prolifération. Nous avons appliqué la doctrine Bush et désormais les soutiens du terrorisme devront rendre des comptes. Cette doctrine a entraîné la chute des Talibans et celle de Saddam Hussein après qu’il eut refusé de céder aux demandes de l’ONU. Dans notre action, nous avons reçu le soutien de nombreux pays et les objections de quelques autres, mais nous ne demanderons jamais l’autorisation pour assurer notre sécurité. Les attentats en Irak et en Espagne nous prouvent qu’il y a encore beaucoup à faire, mais notre détermination reste entière et nous obtenons déjà des résultats comme le montre le changement d’attitude de la Libye.
Durant cette période difficile, le président George W. Bush a fait preuve de grandes qualités et a agit comme il le fallait. Il est soutenu par les alliés de l’Amérique et craint par ses ennemis. Pourtant, John Kerry affirme qu’il a reçu le soutien de chefs d’États étrangers, tout en refusant de dire de qui il s’agit. Les électeurs doivent savoir. Vu ses prises de positions passées, si Kerry avait eu la possibilité de décider, Saddam Hussein serait encore au pouvoir et contrôlerait le Koweït. Kerry affirme que les seuls pays qui soutiennent les États-Unis y ont été forcés. C’est un manque de respect pour nos alliés et il agit comme si les seuls États méritant le respect étaient ceux qui se sont opposés à nous.
Kerry affirme également que nos troupes n’ont pas reçu le soutien qu’elles méritaient alors qu’il a refusé de voter pour les 87 milliards de dollars prévus pour les aider. Dans son parcours sinueux sur les questions de défense, il n’existe qu’une constante : son opposition systématique au vote des budgets des nouveaux armements militaires, des armes qui, aujourd’hui, nous protègent. Il refuse par ailleurs d’utiliser le mot « guerre » pour désigner notre combat contre le terrorisme. Dans ces conditions, l’élection à venir sera aussi importante que celle de 1984.
« A Clear Choice », par Dick Cheney, Wall Street Journal, 18 mars 2004. Cette tribune est la reprise du discours prononcé le 17 mars 2004 au Ronald Reagan Presidential Library and Museum.
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