Depuis des mois, les candidats démocrates ont clairement exprimé leur volonté de diminuer la confiance du public dans les compétences de direction en temps de guerre de George W. Bush. La défection de Richard Clarke et ses attaques contre l’administration Bush participent de cette stratégie.
Son argument central est que le président aurait été obsédé par l’Irak avant le 11 septembre, mais pas du tout par Al Qaïda. Cette imputation est démentie par tous ceux qui ont travaillé avec M. Clarke, à commencer par Condoleezza Rice. Si la stratégie mise au point dès le printemps 2001 n’a pas été mise en place assez tôt, il est faux d’affirmer pour autant qu’Al Qaïda ne préoccupait pas l’administration. On peut noter à leur crédit que tous les démocrates ne soutiennent pas les propos de M. Clarke. Ainsi, Joseph Lieberman a affirmé que la thèse de Clarke ne reposait sur rien et Joseph R. Biden a démenti que la guerre en Irak ait contribué à la diffusion du terrorisme.
M. Clarke affirme en outre qu’Al Qaïda était la seule menace imminente contre les États-Unis, oubliant les liens entre l’Irak et ce réseau, des liens étayées par George Tenet, le directeur de la CIA, lui aussi nommé par Bill Clinton et maintenu par l’administration Bush. Il faut que les démocrates cessent d’utiliser les déclarations de Clarke pour aune autre raison : cela entraînera un développement des attaques contre Clarke, un homme qui a rendu de grands services à son pays.
« ...to what end ? », par Frank J. Gaffney, Jr., Washington Times, 23 mars 2004.
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