Richard Clarke a été pendant 30 ans un haut fonctionnaire du gouvernement. George W. Bush l’a conservé comme principal expert en anti-terrorisme quand il a pris ses fonctions. En retour, Clarke a écrit un livre dont il a fait une forte promotion aux travers d’interview dans lequel il mène des attaques contre le président en profitant de la campagne électorale pour vendre ses livres.
Les lecteurs de son livre seront surpris d’apprendre que, contrairement à ce qui a été écrit et comme l’a affirmé Condoleezza Rice dans une tribune dans le Washington Post, l’administration Bush a tenu compte de la menace Al Qaïda. Immédiatement après sa prise de fonction, l’équipe de sécurité nationale du président a élaboré une stratégie pour combattre Al Qaïda et Dick Clarke y a participé en faisant un certain nombre de propositions pour frapper l’organisation hors de nos frontières, mais pas pour les chercher chez nous.
Les interviews de Clarke peuvent laisser penser que ses conseils ont été ignorés, mais c’est faux. Il avait la possibilité de demander à rencontrer le président pour lui faire part de risques. Il ne l’a fait qu’une seule fois, en juin 2001, pour lui parler de cyber-sécurité, pas d’Al Qaïda. Si l’administration Bush a bien pris en compte la menace irakienne très tôt, elle n’a pas pour autant négligé Al Qaïda. L’Irak n’a plus été à l’ordre du jour après le 11 septembre dès que le directeur de la DIA a affirmé qu’il n’y avait pas de preuves de son implication.
Le bilan du président en matière de lutte contre le terrorisme est en réalité très bon.
« Don’t believe these self-serving allegations against Mr Bush’s anti-terrorism policies », par William S Farish, The Independent, 25 mars 2004.
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