Un nouveau front a été récemment ouvert contre la politique étrangère et de défense de George W. Bush et plus précisément contre Condoleezza Rice. Un de ses anciens subordonnés, Richard Clarke, a fait beaucoup de unes dans la presse, et d’argent probablement, en affirmant que l’administration Bush n’avait rien compris à la menace que représentait Al Qaïda et n’avait pas fait assez pour la combattre. Aujourd’hui, on reproche à l’administration d’avoir concentré trop d’efforts, de temps et d’argent à la défense anti-missile. Selon le Washington Post, s’appuyant sur un discours que Rice aurait dû lire le 11 septembre 2001, il était prévu que ce jour-là elle rappelle la menace que représentaient les missiles pour les États-Unis.
Pour certains, cela signifie que l’administration Bush ne regardait pas au bon endroit alors que, au contraire, ce discours prouve qu’elle était préoccupée par le terrorisme aux États-Unis et dans le monde. Dès sa prise de fonction, l’administration Bush a développé les politiques visant à empêcher l’introduction clandestine d’armes de destruction massive dissimulées sur notre territoire. Dans le même temps, Clarke travaillait à la prévention contre une cyber attaque. L’administration Bush a dû, en plus, renforcer une défense antimissile totalement négligée par son prédécesseur. Pour cela, elle a commencé à mettre en place une protection antimissile, même limitée, et nous a retiré de l’archaïque traité ABM de 1972 qui nous empêchait de déployer des batteries de missiles anti-missiles.
Le travail effectué par l’administration Bush pour nous protéger d’une forme de terrorisme ne trouve pas grâce aux yeux des opposants. Pourtant les attaques de missiles peuvent venir de n’importe où, de Chine, de Corée du Nord, de terroristes équipés de SCUD envoyés depuis un bateau et il convient d’être prêts.
« Anti-anti-missile defense », par Frank J. Gaffney Jr., Washington Times, 6 avril 2004.
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