Toutes les nouvelles récentes en provenance du Proche-Orient semblent mauvaises, mais si on regarde au-delà des gros titres, on peut voir de nouvelles possibilités concernant le processus de paix. Pour qu’elles aient des chances de se concrétiser, il faut se mettre au travail.
En 1979, la paix entre Israël et l’Égypte n’a été possible que parce qu’il s’agissait de deux États. L’Égypte a alors pu prendre le rôle d’État négociateur pour les Palestiniens. Après l’assassinat de Sadate, la Jordanie a pris le relais de l’Égypte dans ce rôle avant de l’abandonner en 1988. Depuis, les négociations n’ont pas fait de réels progrès en dépit des apparences car il n’y avait pas d’État pour négocier avec Israël.
Pour Israël, la sécurité est essentielle, mais les terroristes ont interprété les accord d’Oslo et de Camp David II comme des encouragements à leur action. Aujourd’hui Israël construit une barrière pour sa sécurité et semble prêt à déplacer certaines colonies. Si Israël obtient la sécurité par ces mesures, ce sera un grand pas vers la paix. Quand les terroristes perdront leur capacité de nuisance, les Palestiniens se rendront compte que le terrorisme ne fonctionne pas alors qu’au même moment, en Irak, un régime qui travaillait à la destruction du processus de paix a été renversé.
En outre, la Jordanie, l’Égypte et l’Arabie saoudite s’engagent désormais dans le processus de paix autour du plan du prince Abdallah. Ces pays et le Quartet diplomatique doivent s’unir autour de la « feuille de route » et placer cette fois ci la création d’un État palestinien au cœur du processus et plus à sa fin.
Washington Post (États-Unis)
Quotidien états-unien de référence, racheté en août 2013 par Jeff Bezos, fondateur d’Amazon.
« Possibilities for Mideast Peace », par George P. Shultz, The Washington Post, 14 avril 2004.
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