Le magazine londonien, The Economist, a titré dernièrement sur une demande de démission de Donald Rumsfeld. Il s’associe ainsi aux démocrates et aux opposants à la guerre qui saisissent le prétexte qu’il faut apaiser la colère des pays arabes après les scandaleux abus contre des prisonniers irakiens pour s’en prendre au plus capable des secrétaires du cabinet de George W. Bush. Les millions d’Américains qui admirent Rumsfeld doivent donc également se mobiliser pour demander au contraire son maintien en poste. En effet, perdre « Rummy » maintenant aurait des conséquences dramatiques de trois ordres :
– D’ordre pratique : On ne peut pas perdre un tel visionnaire au Pentagone à ce moment de la guerre au terrorisme. La nomination d’un nouveau secrétaire à la Défense serait délicate avant les élections. On trouverait difficilement des gens suffisamment capables qui accepteraient de faire un travail qui pourrait s’arrêter en novembre. Des hommes comme le remarquable Paul Wolfowitz, ne peuvent pas tout faire au Pentagone.
– D’ordre politique : On ne peut pas créer la désunion dans le camp des partisans de Bush aussi près d’une élection capitale.
– D’ordre stratégique : Ceux qui nous haïssent verraient un encouragement dans cette démission et ils redoubleraient d’efforts au moment même où nous connaîtrions un flottement dans l’appareil hiérarchique.
« Standing by Rumsfeld », par Frank J. Gaffney, Jr., Washington Times, 11 mai 2004.
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