Il a toujours été clair que gagner la guerre et renverser Saddam Hussein n’était que la première partie du travail de la Coalition. La seconde grande tâche sera de gagner la paix. Le Parti conservateur a soutenu la guerre et, malgré les difficultés actuelles, l’Irak est un meilleur endroit aujourd’hui qu’il ne l’était sous Saddam Hussein.
Lorsque je me suis rendu en Irak, j’ai vu la finesse avec laquelle les forces britanniques travaillent pour faire face aux difficultés rencontrées. On peut imaginer à quel point les photos truquées du Mirror ont dû les blesser. Toutefois, le soutien de mon parti à la guerre ne signifie pas que nous devons nous interdire toute critique. Contrairement à ce qu’affirme Tony Blair, le critiquer ne veut pas dire que nous ne soutenons pas nos troupes.
Je pense que nous devrions avoir un représentant britannique à Bagdad ayant les mêmes missions que L. Paul Bremer, afin de nous faire entendre. Il faut clarifier les questions non résolues sur la possibilité d’un retrait de nos troupes au cas où un futur gouvernement intérimaire nous le demanderait. On ne peut également conclure qu’au manque de compétences dans le gouvernement quand on sait que le CICR lui avait donné son rapport sur les mauvais traitements en Irak depuis février. Il faut que Blair cesse de garder secret les conseils ou les réserves qu’il émet sur la politique de Bush. Quand nous nous distinguons des États-Unis, nous devons le faire savoir et l’expliquer aux Britanniques.
« Tony Blair must be more honest over Iraq », par Michael Howard, The Independent, 20 mai 2004.
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