Quand le scandale de la prison d’Abu Ghraib a explosé, j’ai analysé la réaction en provenance du monde arabe. Dans une année électorale, chacun essaye d’exposer une « vérité » qui l’arrange. Aussi, pour l’administration Bush, les abus contre les prisonniers sont le fait de « pommes pourries » tandis que l’opposition parle d’un « problème systématique » et d’un « monde arabe humilié ». Mais mes recherches ne confirme pas ce dernier résultat.
En fait, on peut voir deux types de réaction face aux images de tortures. La première est l’antiaméricanisme, poussée par l’hystérie d’Al-Jazeera et qui dénonce non pas quelques gardes mais tous les États-Unis. Cette réaction a l’assentiment de l’Europe. La seconde a réagi favorablement au discours de George W. Bush et a été favorablement surpris par le fait qu’un président états-unien vienne s’exprimer sur une chaîne arabe pour leur parler de ces abus. Une attitude que n’ont jamais les dirigeants arabes.
Pour beaucoup de Syriens, ces images reflètent ce qui se passe depuis 28 ans dans leur pays sans aucune excuse du pouvoir. Certains irakiens rappellent que les pratiques étaient bien pire sous Saddam Hussein et montrent les tombes de masse. Au Soudan, plus d’un millions de noirs ont été décimés et ils savent que les États-Unis sont l’antithèse de la politique de Khartoum.
Il est important de faire toute la lumière sur la situation dans la région.
« The missing pictures », par Walid Phares, Washington Times, 25 mai 2004.
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