À Beslan, le monde entier a vu l’horreur sanglante du terrorisme. C’est une tragédie nationale mais également une tragédie pour toute la communauté internationale, un événement qui nous rappelle que nous sommes en guerre. Nous n’oublions pas l’héroïsme des Russes qui ont protégé les enfants avec leurs corps et celui de nos commandos, mais comme l’a fait remarqué Vladimir Poutine, nous n’étions pas préparés à une telle attaque. Il est clair que les terroristes ne cesseront pas de nous frapper si nous ne les éliminons pas.
Nous devons renforcer nos actions et être mieux préparés. La Russie ne sera plus jamais la même après cet événement comme l’Amérique a été changée par le 11 septembre. La Russie et les États-Unis doivent se tenir prêts à faire face au terrorisme. Certains experts prétendent que les criminels de Beslan sont des « rebelles », des « séparatistes » ou des « combattants de la liberté ». Cet exercice, qui vise à distinguer les « bons » des « mauvais » terroristes, est difficile à croire. On ne peut négocier avec ces meurtriers, pas plus qu’on ne peut négocier avec Ben Laden. Je veux croire qu’après Beslan, certains pays cesseront leur politique du deux poids deux mesures.
Je remercie l’administration Bush et le Congrès pour son soutien qui rappelle celui de la Russie après le 11 septembre. Le souvenir de ces attentats et de la tragédie de Beslan doit nous guider dans notre lutte commune contre le terrorisme.
« The tragedy of Beslan », par Yuri Ushakov, Washington Times, 13 septembre 2004.
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