J’ai longtemps considéré Jimmy Carter comme un homme honorable, mais ses dernières prises de position partisanes concernant le système électoral de Floride ne font pas honneur à sa réputation de probité et d’équité. M. Carter sait que des problèmes identiques à ceux qu’a connus la Floride en 2000 ont eu lieu dans d’autres États, dont la Géorgie, l’État de M. Carter, et que si les élections y avaient été plus serrées, on aurait alors constaté des problèmes plus graves qu’en Floride.
Après les élections de 2000, j’ai proposé une réforme législative qui a rendu illégales les cartes perforées, a attribué 24 millions de dollars pour construire un nouveau système de vote et six millions pour l’éducation civique. Ces efforts ont été reconnus par le professeur Larry Sabato. Au lieu de reconnaître ce travail, Carter préfère affirmer que plusieurs milliers d’Afro-américains n’ont pu s’exprimer. Or, compte tenu du secret du vote, on ignore la race des électeurs. Il n’a jamais été possible de prouver les allégations de l’extrême gauche selon lesquelles un grand nombre de noirs auraient abusivement été retirés des listes électorales lors de nos efforts pour écarter les délinquants. Nous n’avons pourtant reçu que deux plaintes sur cette question. Toutefois, comme j’estime que le vote est un droit sacré, il y a désormais un système de vote provisoire : en cas de doute, le vote est conservé, puis il est pris en compte si on confirme que la personne avait bien le droit de vote.
Pourtant, Carter accuse Jeb Bush, Glenda Hood et moi d’empêcher toute réforme en raison de notre caractère partisan. Je préfère croire que M. Carter est mal informé.
« The facts on Florida », par Katherine Harris, Washington Times, 20 octobre 2004.
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