L’Irak ne ressemble plus à ce que j’ai vu, il y a quatre ans, quand j’étais professeur au Kurdistan : les Kurdes, les Arabes et les Turkmènes parviennent à faire des compromis sur la discrimination positive au sein de la police et à Nassirya, tout le monde débat des mérites du fédéralisme. Les prédictions de guerre civile entre groupes ethniques ou religieux ne se sont pas réalisées malgré quelques attentats.
Les Irakiens se plaignent de la sécurité, mais sont confiants dans l’avenir. La nouvelle monnaie reste stable et connaît de meilleurs résultats que le dollar canadien sur le marché des changes. Les infrastructures et le commerce se développent et on peut noter qu’il n’y aurait pas de tels investissements si les Irakiens craignaient pour leur vie. L’exode massif des Irakiens sous Saddam Hussein a pris fin et un million de réfugiés sont de retour. Malgré les menaces d’attentat, les jeunes hommes font la queue pour entrer dans les forces de sécurité.
Aujourd’hui, on peut voir la lumière à la sortie du tunnel.
« What’s Going Right in Iraq », par Michael Rubin, Los Angeles Times, 24 octobre 2004. Ce texte est issu d’une série de tribunes d’auteurs favorables à la guerre contre l’Irak concernant, selon eux, les éléments positifs du conflit.
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