Depuis des années, les Israéliens votent pour des dirigeants qui promettent de les protéger contre leurs voisins arabes qui veulent détruire l’État juif mais qui finissent, comme Rabin, Netanyahu ou Barak, par faire des concessions et légitimer Yasser Arafat ou ses acolytes terroristes en les présentant comme des « partenaire pour la paix ». Ce faisant, ils ont renforcé ceux qui souhaitent un démantèlement d’Israël et ils accroissent les pressions sur Israël.
De telles pressions prennent bien des formes. Oubliant que la résolution 242 de l’ONU réclamant le respect du droit à l’existence dans des frontières sûres de tous les pays de la région, des ennemis comme l’Égypte, l’Iran, l’Arabie saoudite, la Libye et la Syrie demandent qu’Israël paye un prix acceptable aux Palestiniens pour obtenir la paix, faisant mine d’ignorer que ces derniers ne signeront jamais d’accord tant que les principales nations de la région ne le signeront pas. Israël est l’excuse de ces régimes totalitaires pour refuser toute libéralisation. Les Européens de leur côté voient les attentats terroristes comme une justification pour demander une reprise des négociations plutôt qu’une raison de refuser le frauduleux « processus de paix ». L’ONU, dominée par les nations hostiles à Israël condamne plus ce pays que tous les autres et son émanation juridique, la Cour pénale internationale a condamné Israël pour avoir construit une barrière le protégeant des terroristes.
On peut noter au crédit de l’administration Bush qu’elle réfrène les pressions sur Israël, mais cela pourrait changer. En effet, Tony Blair, Michael Scheuer, Brent Scrowcroft et Zbigniew Brzezinski demandent aujourd’hui qu’un plan de paix soit imposé à Israël. De son côté, Ariel Sharon semble plus préoccupé par sa place dans l’Histoire que par la sécurité d’Israël et il a accepté un retrait unilatéral de Gaza qui va encourager les terroristes. Il négocie avec Shimon Peres, le partisan des accords d’Oslo.
C’est une heure sombre pour Israël, trahi par ses dirigeants et par ses amis.
« Israel’s risky outlook », par Frank J. Gaffney Jr., Washington Times, 14 décembre 2004.
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