Un an après que les alarmes habituelles aient été déclenchées, le feu fait toujours rage au Darfour. La semaine dernière les Janjaweeds ont encore tué 100 personnes dans un village. Pourtant, malgré ces crimes, le bruit fait par le Conseil de sécurité de l’ONU et l’administration Bush et en dépit de l’accord signé entre Khartoum et les rebelles du sud du pays, les choses empirent au Darfour. La réponse internationale demeure confuse et inadéquate.
On peut voir sept tendances meurtrières en cours au Darfour :
Le cessez-le-feu n’est pas respecté, mais cela ne provoque pas de réactions internationale.
Les viols et les pillages augmentent depuis septembre.
Le régime de Khartoum laisse les Janjaweeds faire le sale boulot.
Le gouvernement de Khartoum est en train de s’armer massivement malgré les « pressions » du Conseil de sécurité.
L’accès à la région est limité pour les organisations humanitaires.
Les groupes rebelles sont fragmentés, ce qui nuit au respect du cessez-le feu.
Aucune des parties ne s’engage vraiment dans les négociations de paix.
Il faut que la communauté internationale s’engage dans la mise en place d’un système de sanctions contre le régime de Khartoum et le menace d’envoi des responsables devant la Cour criminelle internationale et qu’elle aide l’Union africaine à sécuriser la région.
« Seven deadly trends in Darfur », par Don Cheadle et John Prendergast, Washington Times, 10 février 2005.
Restez en contact
Suivez-nous sur les réseaux sociaux
Subscribe to weekly newsletter