La déclaration du ministre du Travail, du Commerce et de l’Industrie Ehud Olmert demandant un retrait unilatéral israélien de Gaza, de Judée et de Samarie est un coup porté au moral d’Israël qui n’en avait pas besoin. Olmert affirme que sans cela, il faudra un jour accepter le tracé de Yossi Beilin.
Selon Olmert, heureusement condamné par des membres du gouvernement pour ces propos, nous n’aurions le choix qu’entre le retrait et le retrait. En réalité, il existe une autre solution, une solution que nous aurions dû adopter depuis longtemps : reprendre le contrôle militaire des territoires. Il faudra alors arrêter les dirigeants de l’Autorité palestinienne et les juger. Nous déclarerons que ces territoires sont les nôtres et que nous ne les abandonnerons plus jamais. Ceux qui suggèrent qu’un retrait serait une meilleure solution devraient se souvenir de ce que les retraits précédents nous ont apporté. Nous avons déjà fait beaucoup de concessions, mais aujourd’hui on nous dit que les appétits de nos voisins seront enfin apaisés lorsque nous reviendrons aux frontières de 1967. Cela induit pourtant le déplacement de centaines de milliers de juifs, l’abandon d’une part de notre patrie ancestrale et la mise en danger de l’avenir d’Israël.
Ils veulent que les juifs déclarent qu’ils ont perdu alors que la direction d’un pays implique au contraire de redonner confiance à la population plutôt que d’annoncer une capitulation.
« Answering Ehud Olmert », par Michael Freund, Jerusalem Post, 10 décembre 2003.
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