George W. Bush a-t-il raté des pages de la Bible ? dans son discours de la semaine dernière à la National Defense University, le président états-unien a rappelé sa volonté de voir la création de deux États : Israël et la Palestine. Ce dernier État doit avoir, selon lui, une continuité territoriale. Cet engagement n’est pas nouveau. Toutefois, il est remarquable qu’un homme si engagé dans la foi chrétienne et dans les croyances bibliques puisse ne pas se rendre compte de la contradiction entre sa politique et la Bible.
Comment le chrétien le plus dévot qu’ait abrité la Maison-Blanche depuis des décennies peut-il oublier que la Terre promise a été donnée aux juifs par Dieu ? Je ne suis ni théologien, ni chrétien, mais je sais que le mot Palestine ou Palestinien n’apparaît pas dans le Nouveau Testament. Jésus était un juif, comme ceux qu’on appelle aujourd’hui « colons », dans une terre donnée aux juifs par Dieu. Bush a été un grand ami d’Israël, mais sa position sur ce point est incompréhensible compte tenu de sa foi et de sa politique contre le terrorisme. Comment expliquer qu’il veuille aujourd’hui créer un État qui serait un refuge pour le Hamas ?
Les chrétiens américains doivent se mobiliser et doivent faire trois choses : protester, faire pression et prier. Ils ne peuvent pas attendre que les juifs américains, trop divisés, prennent la tête du mouvement. Les chrétiens américains doivent descendre dans la rue et refuser la division de la terre promise. Ils doivent envoyer à la Maison-Blanche un grand nombre de fax, de lettres, de coup de fils et d’e-mail et ils doivent prier.
« Calling all Christians », par Michael Freund, Jerusalem Post, 16 mars 2005.
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