Les marques de sympathie envers Yasser Arafat se sont multipliées chez les dirigeants du monde. Jacques Chirac, Vladimir Poutine, Hu Jintao et même le département d’État lui ont souhaité un prompt rétablissement. Leila Shahid, la représentante d’Arafat à Paris, a affirmé qu’il avait reçu beaucoup de lettres de soutien et une correspondante de la BBC a affirmé avoir pleuré quand le « frêle et vieil » Arafat était parti pour suivre son traitement.
On pourrait être touché par ces marques de compassion, mais s’agissant d’Arafat, elles sont inopportunes. Il faut se souvenir de qui on parle : un tueur en série qui s’est dévoué à la violence et au terrorisme. Il est responsable de la mort de milliers de personne et il a corrompus les valeurs de générations de Palestiniens. Pourquoi autant de dirigeants du monde montrent-ils plus de compassion pour cet assassin que pour ses victimes ? Un Israélien sur cinq a vu un de ses proches tué ou blessé par le terrorisme palestinien, mais l’éditorialiste d’Ha’aretz Gideon Levy a demandé qu’Israël fournisse une assistance médicale à Arafat. Pourquoi les États-Unis n’aideraient-ils pas Ben Laden tant que nous y sommes ?
Il ne faut pas être miséricordieux avec les cruels et Israël n’aurait pas dû laisser ce gangster s’évader. Pour lui, l’hôpital d’une prison était plus approprié.
« About being kind to the cruel », par Michael Freund, Jerusalem Post, 3 novembre 2004.
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