Aujourd’hui, 1,5 milliard de personnes au monde n’ont pas d’accès à l’eau potable. Environ 2,4 milliards habitent des places sans aucun type de traitement sanitaire. Le plus grave c’est que, chaque jour, 30 milles personnes meurent à cause des maladies rapportées à la manque de qualité de l’eau - par exemple, le nombre est dix fois plus grand que le nombre des victimes fatales de l’attentat au World Trade Center, en 2002 [1].
Non par hasard, l’eau est un des sujets qui porte trop d’intérêt dans l’agenda du Forum Social Mondial 2005. Des 162 activités inscrites à l’espace thématique Affirmer et Défendre les Biens Communs de la Terre et des Peuples, 32 sont directement liées à cette ressource naturelle. La plupart mis l’accent sur la privatisation et sur la défense du droit à l’eau.
Selon Tânia Pacheco, de la Fédération Brésilienne des Organisations Non Gouvernementelles et qui fait partie du groupe de facilitation de l’espace thématique, on attend, dans cette édition du FSM, que les divers institutions, réseaux et coalitions réussissent à créer des plans d’action en échelle planétaire, pour que les luttes aient des possibilités de victoire.
Des personnalités comme l’économiste italien Ricardo Petrella, professeur à l’Université Catolique de Louvain, Belgique, défendent l’adoption d’un système de fonctionnement publique, protagonisé par les pays développés, pour garantir l’accès à l’eau dans les régions misérables du planète. Selon lui, dans 20 ans, la situation va s’aggraver encore plus. L’estimation est qu’il y aura 3 milliards de personnes en vivant à la misère absolue. Petrella critique la privatisation des ressources hydriques, laquelle il considère une lapidation du patrimoine naturel.
Manque et gaspillage
Le tableau de pauvresse dans des pays comme le Maroc, par exemple, expose la tragédie de l’ utilisation inadéquate de l’eau - pendant la plupart des maroquins consomme seulement 15 litres par jour per capita pour désaltérer et soigner la nourriture et l’hygiène (la quantité adéquate est de 50 litres), des touristes logés aux hôtels cinq étoiles se permettent le luxe de gaspiller jusqu’à 1,2 milles litres.
Au Brésil, la situation est aussi préoccupante. Selon le Ministère des Villes, environ 45 millions de brésiliens n’ont pas de l’eau de qualité à boire chez eux (26 millions dans les villes) et 83 millions (plus de la moitié de la population) n’ont pas encore accès au réseau d’égout. Pour réduire à zéro le déficit d’eau et d’égouts dans le pays, l’estimation est il faut investir 0,45% du PIB national (environ R$ 178 milliards) dans les prochains 20 ans.
Les guerres du XXIème siècle
Il faut rappeler que moins de 2% des réserves de l’eau douce de la planète sont disponibles à la consommation humaine et environ 80 pays affrontent déjà des problèmes d’approvisionnement. Pour les spécialistes, si le pétrole a été la cause de bonne parte des guerres du XXème siècle, l’eau doit être la principale raison des conflits armés du nouveau siècle. Seulement aux derniers 30 ans, 52 disputes transnationales ont eu lieu par rapport aux ressources naturelles.
Dans l’histoire, l’eau ait eu la raison de querelles entre les êtres humaines. Le mot rival, d’origine latine, remonte à ce qui utilise l’eau du fleuve, ce qui donne la dimension du problème, selon Ninon Machado, coordinatrice du GT Eau du Forum Brésilien des ONGs et Mouvements Sociaux et directrice exécutive de l’Institut Ipanema, qui réalise des recherches avancées sur l’économie et l’environnement.
Le Brésil partage 74 des 270 bassins hydrographiques situées aux régions frontières, ce que lui donne la condition de se placer comme "potence solidaire, pas dominatrice", selon Ninon.
Au FSM 2005, les activités rapportées à la question de l’eau seront mises au point à la construction d’un dialogue et d’une route, selon Tânia Pacheco. Entre elles, on souligne Éthique de l’Eau, Éducation Environnementale et Planète Eau, bien comme une activité liée à l’art - l’Atelier Eau Douce.
Des catastrophes climatiques
Si l’eau sera le sujet le plus débattu dans l’espace thématique Affirmer et Défendre les Biens Communs de la Terre et des Peuples, au FSM 2005, le deuxième sujet le plus choisi est le climat, avec 19 activités inscrites. Dans les directives il y en a encore le débat sur l’éffet de serre, que c’est l’élévation de la température moyenne de la planète, à cause de l’augment de la quantité des gaz polluants (comme le dyoxide de charbon) dans l’atmosphère, émis, principalement, par les véhicules et les usines thermoélectriques.
Un article diffusé par la presse internationale a révélé, récemment, des détails sur un dossier élaboré par le Pentagone sur cette question. L’étude avertit que les catastrophes climatiques provoquées par le chauffage global du planète pourront se manifester dans le période entre 2010 et 2020, non dans 50 ou 100 ans, comme il était prévu. C’est bien à souvenir que le président George W. Bush s’est déni à signer le Protocole de Kyoto, dans lequel les pays se compromettent à réduire l’émission des gaz polluants responsables pour l’effet de serre jusqu’à 2012.
Autre des sécheresses et des innondations, le dossier du Pentagone prévoit une scène ravagé grâce au fondre des glacières du Pole Arctique. Des icebergs battraient à la côte du Portugal et des Pays-Bas en réduisant fortement la température dans l’Hémisphère Nord, particulièrement de l’Europe. D’autre part, les militaires américains craignent que l’expansion des maladies tropicales et l’aggravation des conflits armés entre les pays, par la course vers l’énergie et des ressources naturelles.
L’espace thématique Affirmer et Défendre les Biens Communs de la Terre et des Peuples, du FSM 2005, traitera aussi des sujets comme la Justice Environnementale, Consommation Soutenable, OGMs et Démocracie Technologique, Sécurité et Souveraineté Alimentaire x Accords Commerciaux, parmi autres. Tânia Pacheco, du Groupe de Facilitation, remarque que l’activité proposée par une organisation indienne (Les Poissons Hors D’Eau), qui aborde le désastre environnemental qui a eu lieu au Golf de Manar. Selon Tânia, l’environnement possède une très grande diversité de propositions des pays comme la France, Mozambique, Japon et Bangladesh, entre d’autres.
[1] Les données ont été diffusés par l’économiste italien Ricardo Petrella, en conférence dans l’Université de la Vallée du Rio dos Sinos (RS).
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