« L’esprit de George Soros »

George Soros a affiché à de multiples reprises son intention de faire battre George W. Bush lors de la prochaine élection. Ces propos n’auraient pas eu d’impact s’il n’avait pas été l’un des hommes les plus riches du monde, spéculateur et philanthrope. Il a déjà donné plus de 18 millions de dollars à des associations libérales anti-Bush et il s’est déclaré prêt à donner plus.
M. Soros est né dans une famille juive hongroise non pratiquante et aisée en 1930. Sa famille adopta le nom de Soros en raison de son attachement à l’esperanto dont ce nom est issu. La famille a fui la Hongrie en 1944 suite à l’invasion nazie grâce à de fausses identités. Dès 1956, George Soros commençait à spéculer et il acquit rapidement une confortable fortune. À la fin des années 80, il fonda l’Open Society Institute pour des raisons fiscales, mais il se prit au jeu et il devint passionné de philanthropie.
Ses premières activités politiques furent la promotion de la démocratie dans l’ancien bloc soviétique, puis il se tourna vers l’Amérique où il fit la promotion de la liberté sexuelle et de la libéralisation des drogues. Sur le plan international, il fit la promotion d’une société internationale régie par des lois contraignant les conduites des États et des institutions internationales fortes rendant inutile l’arrogance militaire des États-Unis. Dans cet attachement aux normes internationales, on retrouve l’attachement paternel à l’esperanto et sa haine des nationalismes. C’est cette haine qui l’a conduit à définir sa judaïté comme un attachement à l’universalisme et à se montrer froid avec Israël. Par égocentrisme, il s’est aussi montré dur avec les États-Unis, comme si ce pays n’était plus digne de l’héberger depuis qu’il a élu Bush.
Messie autoproclamé, il veut sauver le monde de l’Amérique de Bush et condamne la guerre au terrorisme. Il joue un rôle étrange alors qu’il doit sa fortune et sa survie à l’Amérique.