La plus grande partie du débat opposant les vétérans qui soutiennent John Kerry et ceux qui s’y opposent se porte sur des questions que la plupart d’entre nous ne peuvent pas juger moralement. Toutefois, au-delà des médailles, des blessures et de la bravoure, on peut juger de la capacité de John Kerry à être président en voyant qu’il a menti sur son engagement au Cambodge pendant son service au Vietnam.
Il affirme qu’il s’est battu au Cambodge régulièrement depuis 1979 et a même fait de ce point l’axe central de son discours au Sénat, en 1986, contre l’aide au Contras au Nicaragua. Aujourd’hui, les vétérans affirment que son bateau n’était pas au Cambodge et les partisans de Kerry ne répondent pas. Ses porte-parole affirment qu’il a été proche du Cambodge et sans possibilité de savoir s’il y est vraiment entré. Douglas Brinkley, hagiographe de Kerry, affirme qu’il a combattu trois ou quatre fois au Cambodge au début de l’année 69, mais le même Brinkley n’en parle pas dans son livre consacré au service militaire de Kerry. L’équipe de campagne parle d’une seule mission secrète, mais elle est démentie par le propre journal de guerre de Kerry.
Kerry a menti sur cette question avant de témoigner au Sénat de faits qui ont été depuis démentis. Cela n’en fait pas le bon candidat pour devenir président.
Washington Post (États-Unis)
Quotidien états-unien de référence, racheté en août 2013 par Jeff Bezos, fondateur d’Amazon.
" Kerry’s Cambodia Whopper ", par Joshua Muravchik, Washington Post, 24 août 2004.
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