Au milieu des années 80, j’ai été officier de renseignement d’un bataillon d’artillerie des Marines. J’ai pu assister à des exercices et j’ai alors constaté qu’un grand nombre des obus tirés n’explosaient pas. Aujourd’hui, en Irak, les militaires états-uniens affirment avoir trouvé un obus au sarin en Irak, à Bagdad.
En tant qu’ancien inspecteur en désarmement en Irak, j’estime qu’il ne s’agit pas d’une preuve de l’existence de stock d’armes de destruction massive, surtout que nous disposons de trop peu d’éléments d’information sur ce point. Les équipes d’inspecteurs des États-Unis ont les capacités techniques de déterminer si cet obus a été tiré il y a longtemps ou non, mais cette information n’a pas été communiquée. Je pense pour ma part que cet obus n’est qu’une découverte archéologique d’un ancien obus tiré et qui n’a pas explosé, cela se produit souvent. Je ne crois pas qu’il s’agisse d’un obus non-tiré et il se peut même qu’il s’agisse d’un des obus pouvant contenir du sarin qui a été testé par l’Irak, test que l’Irak avait déclaré.
Il faut que les États-Unis donnent plus d’informations sur cet obus s’ils veulent être crus dans cette affaire et, dans cette année électorale, le public doit disposer de toutes les informations.
« Iraq sarin shell is not part of a secret cache », par Scott Ritter, Christian Science Monitor, 24 mai 2004.
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