Tony Blankley, du Washington Times, affirmait récemment qu’une stratégie de départ d’Irak nous mènerait à l’enfer et qu’elle renforcerait nos ennemis dans le monde islamique. IL a raison, notre défaite aurait un effet domino qui pourrait déstabiliser toute la région pendant que l’Irak se dissoudrait.
le risque que l’Irak devienne un Liban géant est une des raisons pour lesquels certains ont demandé au président de ne pas envoyer nos armées en Irak. Dans la guerre au terrorisme, l’un des objectifs était d’isoler Ben Laden et de le maintenir éloigné de la cause arabe pour ne pas devoir affronter un monde arabe uni contre nous mais c’est le contraire qu’a produit la Guerre d’Irak.
Ceux qui sont favorable au retrait doivent penser aux conséquences d’un tel acte mais les partisans de l’escalade du conflit doivent avoir la même approche de leur proposition. En effet, si leur objectif est d’installer une démocratie pro-occidentale en Irak, ils doivent se demander si cela est possible et si nous en prenons le chemin. IL faut avant tout espérer un Irak sans armes de destructions massives.
Entre le retrait et l’escalade, il n’y a pas de bon choix, les deux auront des conséquences graves. Le vrai problème c’est que nous n’aurions pas dû aller en Irak.
« Escalation versus exit », par Patrick J. Buchanan, Washington Times, 25 mai 2004.
Restez en contact
Suivez-nous sur les réseaux sociaux
Subscribe to weekly newsletter