Suite à une succession de fuites dans la presse impliquant des mémos étudiant l’application de la Convention de Genève et des lois fédérales interdisant la torture, les opposants à l’administration Bush, comme Dianne Feinstein, affirment que ces études sont des moyens d’échapper à ces règles. C’est une erreur car en février 2002, George W. Bush a déclaré que les détenus seraient traités humainement et le traitement qu’ils reçoivent est plus généreux que ce qui était nécessaire dans la loi.
En effet, Al Qaïda n’est pas une nation et la Convention de Genève ne s’applique pas à la guerre au terrorisme. Elle s’applique normalement à la lutte contre les Talibans, mais ils n’ont pas droit au statut de prisonniers de guerre car ils ne portaient pas d’uniformes et qu’ils ont régulièrement violé les lois de la guerre. Bien sûr dans les mémos, la définition de la torture est étroite, mais c’est celle qui a été adoptée par le Congrès en 1994.
Les abus physique et mentaux sont donc illégaux, mais pas le fait de ne laisser dormir un détenu que six heures, de l’interroger de façon répétée ou de le faire travailler. On ne peut pas torturer les terroristes, mais il ne faut pas non plus les traiter comme des invités. Nous ne devons pas oublier que le Congrès a autorisé George W. Bush à utiliser « tous les moyens appropriés » dans sa guerre au terrorisme. En définitive, la politique de l’administration Bush respecte la loi.
« With ’All Necessary and Appropriate Force’ », par John C. Yoo, Los Angeles Times, 11 juin 2004.
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