Angelo Codevilla, PhD - Ancien officier du service Étranger au département d’État, spécialisé dans les opérations de renseignement en l’Europe de l’Ouest. Membre de l’équipe de transition du Département d’État lors de l’élection du Président Ronald Reagan et principal auteur du rapport de ce groupe sur le renseignement. Ancien membre du personnel du Comité du renseignement du Sénat des États-Unis chargé de la surveillance des services de renseignement de 1977 à 1985. Ancien officier de la Marine. Actuellement, vice-président du Conseil des professeurs invités de l’U.S. Army War College.
En mars 2009, le Dr Codevilla a écrit : « Sept ans après la dernière apparition avérée d’Oussama Ben Laden vivant, il y a plus de preuves qu’Elvis [Presley] est toujours parmi nous. Par conséquent, on peut se demander si le paradigme Oussama Ben Laden, Deus ex machina du terrorisme, et al-Qaïda, le prototype du terrorisme, peuvent n’être que le produit de notre imagination exacerbée, et si l’investissement dans ce paradigme a empêché les organismes de la Sécurité nationale de réfléchir sérieusement aux causes de nos problèmes. Alors, portons un nouveau regard sur les éléments de base. »
« Les preuves, négatives à elles seules, portent à conclure qu’Oussama est mort depuis longtemps. Depuis octobre 2001, lorsque Tayseer Alouni de la chaîne Al-Jazeera l’avait interviewé, aucune personnalité crédible n’a affirmé l’avoir rencontré —pas même après avoir pris les mesures de sécurité nécessaires et être passés par des intermédiaires—. Les enregistrements audio et vidéo, prétendus être d’Oussama n’ont jamais convaincu les observateurs impartiaux. Le type ne ressemble pas à Oussama. Des vidéos le montrent avec un nez aquilin sémite, tandis que d’autres le montrent avec un nez plus court et plus large. À côté de cela, les différences de coloration et le style de barbe sont une moindre affaire. »
« Les enregistrements audio d’Oussama ne ressemblent pas non plus à Oussama. En 2007, l’Institut suisse Dalle Molle d’Intelligence artificielle, qui pratique la reconnaissance vocale pour la sécurité bancaire, a comparé les voix de 15 enregistrements incontestables d’Oussama avec 15 autres voix subséquemment attribuées à Oussama, auxquelles ont été ajoutées 2 autres voix appartenant à des orateurs arabes qui s’étaient entraînés à l’imiter et lisaient ses textes. Tous les enregistrements supposés d’Oussama (outre un cas ambigu) différaient clairement les uns des autres, tout comme ils différaient des enregistrements authentiques. En revanche, pour la CIA, tous les enregistrements étaient authentiques. Il est difficile de concevoir quelle méthodologie a pu soutenir cette conclusion. » [1]
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[1] « Osama bin Elvis » par Angelo Codevilla, in The American Spectator, Mars 2009.
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