Il y a sept ans, un accord fut signé entre les gouvernements irlandais et britannique et les partis politiques nord-irlandais. Cet accord a été approuvé par une immense majorité ds citoyens du Nord et du Sud lors de référendums. Son application représente donc la volonté démocratique du peuple irlandais et il reste la seule voie pour parvenir à la paix et à la réconciliation sur notre île. Beaucoup de nos amis aux États-Unis ont été frustrés par les problèmes que pose l’application de ce traité et je partage cette frustration. Toutefois, je constate l’amélioration des conditions de vie en Irlande du Nord et je pense que les enfants des deux communautés peuvent espérer un meilleur futur.
Aujourd’hui, je vais rencontrer George W. Bush à la Maison-Blanche. Je profite de l’occasion pour le remercier lui et tous les États-uniens qui participent au processus de paix. Depuis 1998, nous voulons établir une gouvernement rassemblant nationalistes et unionistes et mettre fin aux activités paramilitaires. Cela passe par la lutte contre le trafic d’armes et le désarmement de l’IRA, une activité difficile à vérifier.
L’IRA poursuit ses activités criminelles. Elle a volé 50 millions de dollars à la Northern Bank de Belfast et a abattu Robert McCartney, un père de famille catholique. L’IRA a proposé, en réponse aux protestations suite à ce dernier crime, d’exécuter les responsables, mais la famille McCartney a rejeté cette offre grotesque. Ces évènements sont perturbants pour nous qui avions tout fait pour intégrer le Sinn Fein et l’IRA dans le processus démocratique.
Il fait revenir à l’accord de 1998. Il faut que les unionistes de Ian Paisley acceptent de travailler avec les autres groupes, mais avant tout l’IRA doit cesser ses activités militaires.
Washington Post (États-Unis)
Quotidien états-unien de référence, racheté en août 2013 par Jeff Bezos, fondateur d’Amazon.
« Peace in Ireland », par Bertie Ahern, Washington Post, 17 mars 2005.
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