Plus on en apprend sur le programme « humanitaire » « pétrole contre nourriture », plus on apprend que l’ONU a peu à voir avec l’humanité et se concentre sur l’argent. Devant une commission d’enquête du Congrès, un des employés de ce programme, Rehan Mullick, a expliqué comment il avait constaté des problèmes de corruption et comment il s’était fait évincé pour les avoir dénoncés. Ce témoignage concorde avec de nombreux autres.
M. Mullick a découvert que 22 % de l’aide humanitaire était manquante… ou, plus exactement, ostensiblement détourné par Saddam Hussein. Cela n’empêchait pas l’Amérique d’être accusée à la même époque d’avoir mis en place des sanctions qui tuaient les enfants irakiens. En réalité, c’était Saddam Hussein, qui privait son peuple de ce dont il avait besoin. M. Mullick a découvert que l’ONU cachait cela car elle craignait que les États-Unis et la Grande Bretagne n’accentuent encore les sanctions.
La question importante est : combien d’Irakiens ont souffert de l’incapacité de l’ONU à se réformer ? Ce qui est choquant dans le rapport de M. Mullick est qu’on a refusé de l’écouter à tous les niveaux. Il faut s’avoir pourquoi et pourquoi on l’a viré. L’Amérique doit écouter son témoignage.
« Money trumps ’humanity’ », par Dana Rohrabacher, Washington Times, 23 mars 2005.
Restez en contact
Suivez-nous sur les réseaux sociaux
Subscribe to weekly newsletter