Le mois dernier, à Bruxelles, à 200 mètres de l’ambassade syrienne en Belgique, s’est rassemblée la seconde conférence de la coalition démocratique syrienne, une union de groupes pro-démocratiques qui avait pour thème le remplacement du régime ba’asiste syrien par une démocratie laïque. Farid Ghadry, le président de cette coalition, a déclaré que la prochaine conférence aurait lieu à Damas afin d’obliger Bashar El-Assad à tenir compte de son organisation.
L’organisation regroupe toutes les composantes de la société syrienne, contrairement au pouvoir ba’asiste qui ne s’appuie que sur la minorité Alawite, et tous ont pu s’exprimer. Les États-Unis soutiennent cette conférence mais ce n’est pas le cas réellement de l’Union européenne qui reste réticente. On a cependant pu compter la présence de personnalités politiques comme Roelants Du Vivier ou Gianfranco Dell Alba [1].
Les récentes déclarations syriennes démontrent que Damas ne suivra pas l’exemple libyen et poursuivra son programme d’armes de destruction massive. Cela souligne le problème posé par le régime syrien et ce d’autant plus qu’en un mois de temps, David Kay et Nizar Nayouf ont tout deux affirmé que des parties du programme d’armement irakien se trouvaient en Syrie. En outre, la Syrie maintient son aide au Hamas, au Jihad islamique et au Hezbollah.
« On to Damascus » par Nir Boms et Erick Stakelbeck, Jerusalem Post, 14 février 2004.
[1] NDLR :Gianfranco Dell Alba a été élu au Parlement européen sur la liste d’Emma Bonino. Le mouvement auquel il appartient s’est récemment rebaptisé "Parti radical libéral pour les États-Unis d’Europe et d’Amériques". Il est membre de l’International Crisis Group de George Soros
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