L’ONU accueille aujourd’hui le plus grand rassemblement de chef d’États et de gouvernement de l’Histoire. En tant que premier contributeur, les États-Unis auront de nombreuses possibilités d’action lors de ce sommet crucial pour l’avenir de l’organisation. Travaillant avec nos amis en Europe, en Asie et dans le monde, Washington va proposer des réformes critiques pour l’organisation afin de renforcer sa responsabilité, de la rendre plus morale et plus efficace.
Ces dernières années, l’ONU a été frappée par de nombreux scandales. Cela ne doit toutefois pas nous faire oublier les succès enregistrés lors des 60 dernières années. Les missions de maintien de la paix de l’ONU ont permis de sauver des millions de vies. En 15 ans, plus de guerres civiles ont pris fin par la négociation que lors des deux siècles précédents. L’ONU a également assisté 20 pays dans leur processus électoral dans la seule année écoulée. Elle a aussi supervisé les tribunaux au Rwanda et en Yougoslavie et travaille au développement dans le monde. Toutefois, beaucoup reste à faire et ce sommet offre une opportunité.
Il faut réformer la Commission des Droits de l’homme de l’ONU et trouver un moyen de surmonter les blocages causés par le soi-disant « mouvement non-aligné » sur la définition du terrorisme. Je me suis rendu à l’ONU avec Henry J. Hyde. Il est l’auteur de l’UN Reform Act, loi que je n’approuve pas mais qui doit pousser l’ONU à se transformer. C’est également à John Bolton de faire ses preuves.
« Bringing the U.N. home », par Tom Lantos, San Francisco Chronicles, 14 septembre 2005.
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