Si on étudie la « déclaration de guerre aux Américains » de Ben Laden, on comprend que tout ce qui peut nous faire apparaître comme faibles est un encouragement pour les terroristes. Aussi un retrait d’Irak avant que nous ayons stabilisé le pays n’est pas une option acceptable. Nous ne devons pas laisser le contexte électoral et le débat sur l’Irak laisser penser que nous ne sommes pas unis dans notre détermination à réussir en Irak. Notre succès là-bas dépend toutefois de notre capacité à faire face à certaines réalités fondamentales :
– Nous devons avant tout établir une sécurité minimale et, dans ce domaine, seuls les Irakiens peuvent la fournir efficacement. Il faut donc créer une force de sécurité irakienne, domaine dans lequel nous avons trop attendu. Nous devons mieux équiper et entraîner ces forces.
– Nous devons faire davantage pour l’économie irakienne et débloquer les fonds prévus pour la soutenir le plus vite possible.
– Il faut faire plus pour faire face à l’échéance du 30 juin qui reste encore mal préparée. Le transfert de souveraineté n’inclura pas les questions de sécurité.
– Il faut renforcer les liens entre le département d’État et le département de la Défense et entre l’Autorité provisoire de la Coalition et les militaires sur le terrain.
– Nous devons améliorer la communication avec les Irakiens.
« The Strong Horse ? », par James Schlesinger, Wall Street Journal, 25 avril 2004.
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