Maintenant que George W. Bush a nommé un nouveau directeur central du renseignement, le grand jeu politique peut commencer. Si cette période n’avait pas été aussi chargée politiquement, la désignation de Porter Gross n’aurait pas suscité de polémique. Son audition sera sans doute un moment de tension partisane alors que, au même moment, Al Qaïda poursuivra sa guerre contre nous et que nous devrons rester vigilants.
Peu importe qui dirigera le renseignement américain, il y a trois sujets fondamentaux auxquels le directeur central du renseignement devra s’attaquer. Il faudra d’abord mettre en place un système de contrôle plus étroit des budgets des agences pour éviter que les 40 milliards de dollars dépensés chaque année ne donnent lieu à trop de dépenses redondantes. Il faudra surtout réorganiser les analyses des services de renseignement afin qu’ils cessent de faire des supputations hasardeuses et affirment clairement aux décideurs politiques ce qu’ils savent et ce qu’ils ne savent pas. Il faut, enfin, réorganiser le renseignement humain, principalement la CIA et le faire sortir de la Guerre froide et de l’excès de bureaucratie.
Il est essentiel de rebâtir notre première ligne de défense.
« Keep an eye on the ball », par Ron Marks, Washington Times, 17 août 2004.
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