Après que les représentants de l’Union européenne eurent condamné la barrière de séparation d’Israël et voté contre elle à l’Assemblée générale de l’ONU, l’Union européenne a déclaré vouloir construire sa propre barrière. L’Union européenne pense construire un mur qui séparera ses nouveaux membres polonais et hongrois de la Russie, de la Biélorussie et de l’Ukraine pour lutter contre l’immigration. L’hypocrisie de l’Union européenne est incroyable car au moins Israël utilise cette barrière pour sauver des vies, pas pour se prémunir de la concurrence économique.
Quoi qu’il en soit, l’Union européenne continue de critiquer toutes les décisions d’Israël pour protéger ses citoyens. Pourtant, les positions européennes ont un impact plus large que le conflit israélo-palestinien. En soutenant la décision de la Cour de justice internationale, l’Union européenne a brisé le consensus international concernant le terrorisme après le 11 septembre, mais elle a également donné du poids aux attaques de la Cour contre le droit des États à se défendre, bien que ce droit soit reconnu par l’article 51 de la charte de l’ONU, un article que n’enfreint pas la barrière.
Le président George W. Bush s’est engagé dans une guerre totale contre le terrorisme et, le 24 juin 2004, il a fait comprendre que Yasser Arafat ne ferait pas exception à sa doctrine. Pourtant, depuis, Arafat et les responsables palestiniens continuent de saper les institutions internationales. La décision européenne ne fait que le renforcer. Nous devons faire comprendre aux terroristes qu’ils seront vaincus et à l’Union européenne que rien ne viendra nuire au droit des nations à se défendre.
« The European Union’s intransigence », par Ileana Ros-Lehtinen, Jerusalem Post, 13 septembre 2004.
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