Mahmoud Ahmadinejad, le vainqueur de la version iranienne d’une élection présidentielle est présenté à tort comme un ultra-conservateur. En réalité, c’est un fondamentaliste, un xénophobe et un populiste qui juge que l’Iran est devenu trop tolérant sur le plan sexuel et trop modéré vis-à-vis de l’extérieur. Il a fait campagne en promettant d’augmenter les salaires et de baisser les paix mais il a été porté à bout de bras par les plus extrémistes des fondamentalistes obsédés par le puritanisme et la xénophobie.
Ahmadinejad a été un des fondateurs du groupe d’étudiant qui a pris l’ambassade états-unienne en 1979. Il ne contrôlera pas la politique étrangère mais il pourrait développer dans le pays une ambiance xénophobe qui pourrait provoquer des tensions entre Arabes, Kurdes et Perses en Iran. Il a reçu les voix de 38 % des inscrits et n’a gagné que parce son adversaire Rafsandjani était haï à cause de sa corruption. Aujourd’hui, Ali Khamenei contrôle tous les rouages du pouvoir. Toutefois, les extrémistes ne parviennent pas à contrôler les jeunes et les minorités.
Ahmadinejad va à l’encontre de l’évolution de son pays et il ne pourra pas éviter un clash.
« Tehran’s ’Populist’ Leader Clashes With the People », par Edward N. Luttwak, Los Angeles Times, 28 juin 2005.
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