Le 6 novembre, George W. Bush a appelé à l’établissement de la démocratie au Moyen-Orient devant les représentant du Reform Party of Syria (RPS), un parti formé peu de temps après le 11 septembre et défendant la liberté en Syrie contre le régime ba’asiste. Pour ce parti, de plus en plus visible ces derniers mois, le temps de l’après 11 septembre offre des opportunités de renverser la clique au pouvoir depuis 40 ans à Damas.
Le RPS est dirigé par Farid Ghadry, un entrepreneur né en Syrie et vivant aux États-Unis depuis 28 ans. Il est entouré par un groupe de Kurdes et d’Arabes syriens qui travaillent dans les couloirs de Washington pour chercher un soutien des États-Unis aux mouvements d’oppositions syriens. Avec Firas Kassas, chef du Party of Modernization and Democracy for Syria, et Taufic Hamdosch, représentant du Syrian Democratic Party of Kurdistan, ils ont publié une charte pour l’avenir de la Syrie accordant la liberté d’expression et la liberté religieuse aux syriens, des élections libres et des réformes économiques conduisant à la création d’une ALENA au Moyen-Orient.
Avec l’adoption du Syria Acountability Act , les États-Unis semblent prêts à les soutenir et vouloir en finir avec ce régime qui soutient le terrorisme. Cette attitude a déjà porté ses fruits puisque le vice-président syrien a affirmé que le parti Ba’as allait réfléchir à des réformes politiques.
« Free Damascus », par Nir Boms et Erick Stakelbeck, Jerusalem Post, le 27 novembre 2003.
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