« L’Europe demain : la seule grille de lecture »

Même si on peut prédire que la presse s’en réjouirait, un mauvais compromis n’est pas souhaitable dans le dossier de la Constitution européenne. Mieux vaudrait alors qu’il n’y ait pas d’accord.
Un mauvais compromis entraînerait l’impuissance et l’inefficacité. Il serait de toute façon rejeté par quelques parlements nationaux et par le Parlement européen. Au contraire, si un projet de constitution clair et démocratique se dessine, même s’il n’obtient pas l’unanimité, il tracera la perspective de demain et nous pourrons entamer le processus de ratification. Comme cette constitution ne doit entrer en vigueur qu’en 2009, nous pourrons faire adopter la « bonne Constitution ».
Il faut que le texte respecte les grandes lignes du projet de la Convention européenne et c’est au regard de la concordance avec ce texte qu’on pourra juger des succès du sommet de Bruxelles.