La Cour internationale de justice de La Haye donnera prochainement son avis sur la barrière de sécurité d’Israël suite à une requête de l’Assemblée générale de l’ONU. Cette procédure met en danger les valeurs fondamentales de l’ONU et l’objectivité de la Cour de justice internationale. C’est pourquoi Israël demande son rejet.
L’ONU soutient la « feuille de route », mais l’initiative de l’Assemblée générale remet en cause cet engagement. La requête demandant « l’opinion légale » de la Cour ne fait pas référence au terrorisme palestinien et à l’échec de l’Autorité palestinienne qui n’a jamais respecté ses engagements internationaux qui l’obligeaient à démanteler les réseaux terroristes. Cette requête rappelle la vieille maxime : « Si l’Algérie proposait une résolution affirmant que la Terre est plate et que c’est Israël qui l’a aplatie, elle serait adoptée par 164 voix contre 113 et 26 abstentions ».
L’objectif d’Israël n’est que de se défendre, pas de nuire à la population et le système judiciaire indépendant israélien s’est déjà prononcé sur cette question en accordant des compensations financières aux Palestiniens qui ont eu à souffrir de cette construction. Il s’agit simplement d’une nouvelle tentative pour détourner l’agenda de l’ONU. L’Assemblée générale des Nations unies a déjà condamné 19 fois Israël en 2003, mais ne s’est jamais prononcée sur le conflit au Cachemire. L’Autorité palestinienne doit lutter contre le terrorisme, mais les deux précédents Premier ministre se sont surtout concentrés sur la dénonciation d la politique antiterroriste israélienne.
Aujourd’hui, nous faisons face au risque de détournement des institutions internationales.
« A fence built for peace », par Silvan Shalom, The Guardian, 3 février 2004.
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