L’une des oppositions les plus déterminées à la guerre au terrorisme est venue d’une source inattendue : le CICR. Cette organisation a mené des attaques publiques sur différents aspects de la politique états-unienne comme le refus de conférer le statut de prisonniers de guerre aux membres d’Al Qaïda et aux Talibans capturés et en accusant les États-Unis de violer « systématiquement » les lois de la guerre en Irak. Beaucoup des opposants de l’administration Bush ont demandé pourquoi les responsables américains ne tenaient pas plus compte des plaintes de la Croix-rouge. La réponse est simple : quelle qu’ait été son action par le passé, le CICR ne mérite plus sa réputation de neutralité pour trois raisons :
– Le CICR est sélectif dans ses accusations concernant les violations des Droits de l’homme. Ainsi, en 2001, dans son rapport sur l’Irak il dénonçait les effets de l’embargo ou de la menace militaire, mais pas la politique de Saddam Hussein. Il s’agit d’une approche qu’il adopte concernant la Syrie et l’Iran également en se montrant peu critique vis-à-vis des régimes. Par contre, les rapports sont beaucoup plus critiques concernant Israël.
– Le CICR a un objectif politique : offrir plus de protection pour les insurgés des forces de guérillas, ce qui donnerait un fort avantage aux combattants « illégaux ».
– La préoccupation du CICR pour les combattants irréguliers lui fait ignorer les violations de lois humanitaires par les groupes terroristes.
« Reading the fine print », par Lee A. Casey et David B. Rivkin Jr., Washington Times, 17 juin 2004.
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